L’opération « Promesse tenue », un droit légitime et légal de l'Iran et une action courageuse + vidéo
Un webinaire international intitulé : « Promesse véridique, l’Autorité iranienne et la punition de l'agresseur », a été organisé le 21 avril 2024, par l’Agence iranienne de presse coranique (Iqna), auquel participaient Abbas Khameyar, responsable culturel de l'Université des religions et des écoles islamiques, Bagher Darvish, président de l'Association des droits de l'homme de Bahreïn, Cheikh Youssef Qarout, représentant de l'Assemblée suprême des chiites libanais en Suède, et Salah Fass, représentant du mouvement libanais Amal, à Téhéran.
A cette occasion, Cheikh Qarout a déclaré : «
«أُذِنَ لِلَّذِينَ يُقَاتَلُونَ بِأَنَّهُمْ ظُلِمُوا وَإِنَّ اللَّهَ عَلَى نَصْرِهِمْ لَقَدِيرٌ »
« L’autorisation est donnée à ceux qui sont attaqués (de se défendre) parce que vraiment ils sont lésés, et Allah est certes Capable de les secourir » (Coran 22 :39)
L'opération « Promesse véridique » était un droit légitime et légal de l'Iran, conforme aux lois internationales, et une action courageuse face aux crimes du régime sioniste.
Cette opération a établi de nouvelles règles dans la lutte contre le régime d'occupation d'Al-Qods, et a créé des équations stratégiques importantes dans cette réponse sans précédent aux crimes du régime d'occupation, qui se poursuivent depuis plusieurs décennies. Ce régime au cours de ces longues années, a violé toutes les règles et lois internationales, humanitaires et morales, sans aucun contrôle ni responsabilité, et sans qu’aucune résolution internationale ne puisse arrêter ses crimes.
La guerre génocidaire à Gaza en est la preuve ainsi que le bombardement du consulat de la République islamique d’Iran à Damas, sans aucune réaction du Conseil de sécurité. Si le Conseil de sécurité avait rempli son devoir face à cette violation de la loi, la République islamique n'aurait pas mené cette opération.
C’est un droit accordé à l’Iran par le Droit international et l’article 15 de la Charte des Nations Unies qui stipule que les pays ont le droit de répondre à toute attaque sur leur territoire.
La République islamique a donc agi sur une base légale et n’a pas outrepassé le droit légitime de légitime défense.
Concernant les doubles standards de l'Occident, nous pouvons nous référer à l'interview de David Cameron, ancien ministre britannique des Affaires étrangères, qui a qualifié l'attaque iranienne « d'effrontée », mais lorsque le journaliste lui a demandé quelle serait sa réaction si un pays attaquait un consulat britannique, il a immédiatement et sans hésitation répondu que la réponse serait forte. Autrement dit, ce qui est un droit pour lui, est illégal pour les autres !
Certains analystes ont déclaré que l'Iran n'aura pas le courage de répondre. La manière dont l'Iran a réagi et le choix du moment sont des signes de la force et de la volonté de l'Iran, et un défi à l'ennemi et à ses alliés qui agissent eux, en secret, pour atteindre leurs objectifs.
Des responsables ont annoncé que les forces de renseignement américaines avaient tenté de dissuader l’Iran d’attaquer dans la soirée du 13 avril et quelques heures avant l’attaque, mais que l’Iran avait conditionné une absence de réponse à la cessation immédiate de la guerre à Gaza, sans aucune condition préalable.
Cet esprit vient de la religion et de l’Islam, et nous sommes les enfants de l’école des Ahl al-Bayt (as).
Hazrat Ali (as) s'est sacrifié pour l'Islam et l'Imam Hussain (as) s'est également sacrifié pour l'Islam, et tous les Imams après eux, se sont sacrifiés pour l'Islam. Quel problème plus important aujourd’hui, que celui de Gaza, dans le monde islamique ? Les sages dirigeants iraniens auraient renoncé à attaquer et à venger leurs martyrs si les ennemis avaient accepté cette condition et la guerre à Gaza se serait arrêtée. Mais si cette condition avait été acceptée et si l’Iran avait suspendu son attaque, quelle aurait été l’analyse de ces mercenaires ? ».
