Le régime sioniste est confronté à deux échecs
Hassan Hanizadeh, expert des questions régionales, dans une interview avec l'Agence iranienne de presse coranique (Iqna), sur les développements en Palestine, depuis l'opération « Tempête d'Al-Aqsa », a déclaré :
« Cette opération était une opération militaire et de renseignement complexe et combinée, qui a confronté l'armée sioniste à une défaite sans précédent. Suite à cet échec, le régime sioniste a lancé des attaques brutales contre la nation palestinienne et la bande de Gaza. Ces actions menées dans le but de semer la terreur parmi la population de Gaza et de forcer la résistance à battre en retraite, prennent chaque jour, une couleur plus brutale. La poursuite et l'intensification de ces attaques à l'avenir, y compris la tentative d'entrer dans cette zone par voie terrestre, causeront de nombreux problèmes à l'armée sioniste qui est une armée classique qui n’est pas préparée pour des guerres urbaines et partisanes. La résistance palestinienne dispose d'environ 80 000 hommes, prêts et puissants, pour faire face à une éventuelle attaque terrestre du régime sioniste.
Lire aussi :
Les Américains ont très bien décodé le message de l’Iran et du Hezbollah selon lequel si Israël veut lancer une attaque terrestre sur Gaza, le Hezbollah et les autres groupes de résistance ne resteront pas les bras croisés et entreront activement dans la guerre.
Aujourd’hui, le régime sioniste est en quelque sorte confronté à un dilemme. S'il attaque sur le terrain, en raison de la plus grande capacité de la résistance palestinienne dans les guerres urbaines et de guérilla, il échouera avec de lourdes pertes, et s'il n'attaque pas sur le terrain et continue de bombarder la zone et de tuer des civils, cette tache honteuse restera au front des autorités sionistes.
Lire aussi :
Israël se jette dans la fosse
Les prochains jours détermineront donc la voie que choisiront les Israéliens.
Des responsables américains, Biden, le ministre des Affaires étrangères, le ministre de la Défense et le commandant du Centcom, sont entrés dans les territoires occupés, pour remonter le moral des sionistes, et fournir une assistance militaire et gérer la guerre. Cela montre que les États-Unis sont complices d’Israël dans le meurtre de la population de Gaza.
Le différend entre les autorités américaines et le régime sioniste, porte sur la déportation des habitants de la bande de Gaza. L'Égypte est fermement opposée à leur installation dans le désert du Sinaï. La Jordanie est également opposée à l’arrivée d’une autre partie de la nation palestinienne. Par conséquent, expulser la population de Gaza de cette zone, aurait de lourdes conséquences en termes de prestige, de politique et de sécurité pour Israël et les États-Unis, et d’un autre côté, une attaque terrestre contre Gaza, aurait également un lourd coût militaire et humain pour les États-Unis et Israël.
Les États-Unis cherchent une troisième solution pour que la guerre se termine dans la bande de Gaza, obtenir des concessions pour Israël et dicter des conditions pour que, sous la pression de la population de Gaza et de l’autorité palestinienne, le Hamas et le Jihad islamique soient désarmés en échange de la fin de la guerre.
De ce point de vue, nous sommes confrontés à une guerre décisive et l’avenir de la région dépend de l’issue de cette guerre et de l’opération Tempête d’Al-Aqsa qui a mis fin au mythe de l'invincibilité de l'armée sioniste. Cette armée, considérée comme une puissance régionale supérieure avant cette opération, est maintenant dans un état de faiblesse et d'échec.
Lire aussi :
Les deux poids deux mesures de l’Occident en Palestine en Ukraine et face aux outrages au Coran
Avec cette opération et les développements ultérieurs, la migration inverse depuis les territoires occupés va s'accélérer et les Juifs ayant la double nationalité retourneront dans leur pays d’origine, ce qui ajoutera aux préoccupations démographiques des autorités sionistes.
Il est certain qu'après la fin de la guerre, le cabinet de Netanyahou tombera et qu'un nouvel espace sera créé dans la structure politique d'Israël. Cette opération a également accru le pouvoir militaire du Hamas et du Jihad islamique à l'intérieur de la Palestine, ce qui modifiera l'équilibre des pouvoirs dans la région, en faveur de l'axe de la résistance ».
