L'ayatollah Khamenei : Les Etats-Unis doivent attendre "une gifle encore plus cinglante"

14:57 - December 17, 2020
Code de l'info: 3475145
Téhéran(IQNA)-L'Ayatollah Khamenei a évoqué, ce mercredi 16 décembre, les "funérailles historiques" du général Soleimani et du commandant Abou Mahdi en Irak et en Iran, "une première gifle soufflée" au visage criminel des États-Unis. 
A l'approche du premier anniversaire du lâche assassinat du commandant en chef de l'axe de la Résistance, le général de corps d'armée Qassem Soleimani, le Leader de la Révolution islamique que les médias mainstream donnait pour être souffrant, a reçu en audience la famille du général et un certain nombre de responsables militaires et politiques du pays dont le commandant en chef du CGRI.  
 
"Mais la gifle encore plus cinglante sera de briser l'aura de l'Arrogance en mille morceaux, en ayant entre autre recours au soft power et puis à l'expulser tout bonnement de la région. Quant aux commendataires et aux auteurs de ce crime, il faut qu'ils soient punis. Et c'est là, une punition irréversible qui tombera au moment propice", a-t-il indiqué. 
 
Le Leader de la Révolution islamique est revenu ensuite sur les commémorations marquant le premier anniversaire de la mort en martyr du grand général : "Son assassinat a fait date, faisant de lui un héro national non seulement pour toute la nation iranienne mais aussi pour les peuples musulmans et la raison en est qu'il a été l'incarnation des grandes valeurs humaines et iraniennes. Soleimani a été l'essence même de notre culture, de notre civilisation qui chérissent deux articles d'or : bravoure et résistance. Ces deux caractéristiques font partie de notre conscience nationale qui repousse la pusillanimité et la faiblesse comme étant des contre-valeurs. Cette bravoure fait partie de notre identité et ceux qui font preuve de faiblesse, contredisent cette constance identitaire." 
 
Et le Leader de poursuivre : "Dévoué et altruiste, Soleimani fut un brillant esprit et d’une sincérité hors du commun. Ce furent ces mêmes caractéristiques qu’il a tenu à incarner à travers sa mission à l’échelle de la région. Ce qui d’ailleurs l’aida à dépasser les frontières nationales et devenir le héro des nations musulmanes. Sa manière d’être, ses attitudes et son martyr mêmes sont désormais le nom de code d’un mouvement qui sillonne toutes les contrées de l’islam et qui a pour nom la Résistance, une résistance mobilisatrice et dynamisante qui s’inspire de l’islam. Soleimani est le nom de code pour tout peuple, tout mouvement qui chercherait à combattre l’hégémonie, la tyrannie, l’Arrogance où qu’ils soient. Soleimani est l’image douce et implacable de la Résistance, son « soft power », son modèle, son archétype."
 
Plus loin dans ses propos, le Leader de la RI est revenu sur l’absolue victoire du grand général qui a su vaincre l’Arrogance non seulement de son vivant mais encore après sa mort : le président américain a avoué que son pays avait dépensé quelques 7 trillons de dollars en Irak sans en être payé de retour, constat véridique puisque ce fut en pleine nuit et en catimini qu’il s’est rendu à la base Aïn al-Asad en Irak et ce, pour quelques heures. Le monde entier reconnait que ni en Irak ni en Syrie, les Américains n’ont atteint aucun de leurs objectifs. Et bien c’est là le chef d’œuvre de Soleimani de son vivant. Mais même après sa mort, les Etats Unis continuent à échouer.
 
« A Aïn al-Asad, les Américains n’ont subi qu’une gifle cinglante. Mais le plus dur les attend : leur aura de superpuissance est en miette et les peuples de la région les poussent vers la porte. »
 
S’adressant aux responsables du pays, l’Ayatollah Khamenei leur a prodigué quatre conseils : «  renforcez-vous dans tous les domaines », «  préservez l’unité et la cohésion nationale », « ne faites pas confiance à l’ennemi » et « au lieu de penser à faire lever les sanctions, neutralisez-les » .
 
Les sanctions, c’est justement à nous de les neutraliser car cela fait des années qu’on en attend la levée. En 2015 on nous promet de les supprimer une bonne fois pour toute mais en 2020, les anciennes sont toujours en vigueur et de nouvelles sanctions s’y sont ajoutées.
 
 L’hostilité des Etats-Unis à l’égard de l’Iran n’est pas le fait d’Obama ou de Trump. L’Amérique d’Obama nous a menti, l’Amérique de Trump nous a fait la guerre. Celle qui se pointe ne fera guère mieux. Quand aux trois pays européens (France, Grande-Bretagne, Allemagne), les Iraniens n’ont vu en eux que de l’hypocrisie, la malveillance, l’apathie.
 
Et le Leader de conclure : Je reste aux cotés de nos autorités tant qu’elles resteront aux cotés de notre peuple.
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