Il n’y a aucune raison pour que nous discutions avec les États-Unis sur les questions régionales

10:37 - November 02, 2015
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Téhéran(IQNA)-L’Ayatollah Khamenei, Guide suprême de la Révolution islamique d’Iran, a reçu, le 1 novembre 2015, le ministre des Affaires étrangères et les diplomates en poste à l’étranger, et déclaré que la politique étrangère de la République islamique qui avait été définie dans la Constitution, suffisait pour régler les questions régionales, et que la politique des États-Unis était à l’opposé de celle de la République islamique.

«Notre politique est fondée sur les principes de l’islam et de la révolution, et ne changera pas aves les divers gouvernements qui ne peuvent avoir une influence que sur les tactiques et les stratégies. Les déclarations des étrangers et surtout des États-Unis sur « un revirement de notre politique étrangère », sont des vœux pieux vis-à-vis d’une politique qui est un rempart à leur politique dans la région. Les États-Unis au lieu d’offrir des solutions, sont en fait responsables de la situation critique que nous connaissons.
La politique étrangère de la République islamique est fondée sur des principes islamiques comme le soutien aux opprimés, la lutte contre les ingérences de l’arrogance, la défense de l’indépendance, la défense des droits des musulmans, les relations pacifiques avec les autres pays, le rejet de toute ingérence dans les affaires intérieures des autres pays et le soutien aux mouvements des opprimés partout dans le monde, qui intéressent les intellectuels et peuvent résoudre une grande partie des problèmes internationaux. Poursuivez ces objectifs avec force et fierté mais bien entendu, en faisant preuve de diplomatie. Pour la Palestine nous avons condamné les crimes du régime sioniste et demandé des élections libres. Le gouvernement issu de ces élections et élu démocratiquement, décidera du sort du régime sioniste. Certains ont dit que cela marquerait la fin du régime sioniste, il est clair qu’un régime illégal est voué à disparaitre. Au sujet de la Syrie, nous estimons qu’une réunion de plusieurs pays n’a pas de sens et que ce sont les Syriens qui doivent décider de leur avenir. Aucun gouvernement n’accepterait que d’autres pays décident de son sort, à la place des gens de ce pays. La solution est une élection, et il faut que les pays étrangers cessent d’aider les rebelles financièrement et militairement, pour que les Syriens puissent dans le calme, élire leur gouvernement. Choisir un groupe armé qui décidera, est une erreur et conduira à la poursuite de la guerre. La division de l’Irak en trois parties, arabe chiite, arabe sunnite et kurde, est contraire aux intérêts de ce pays, inacceptable et impossible. Le critère doit être le respect de l’intégrité territoriale et le vote des Irakiens. Au Yémen, il faut mettre un terme à l’assaut saoudien et encourager un dialogue entre les Yéménites.  Les Saoudiens prétendent agir sur la demande d’un président démissionnaire qui s’est enfui du Yémen, et en même temps en Syrie, refusent d’obéir à un Président légitime qui leur demande d’arrêter de soutenir les groupes armés. Au Bahreïn, les gens ne demandent que des élections et cette revendication est raisonnable. Tous ces problèmes viennent du soutien des États-Unis au régime sioniste et aux groupes terroristes. Les États-Unis ne cherchent qu’à imposer leurs intérêts et non à apporter des solutions. Ils cherchent à imposer 60 ou 70% de leurs volontés dans les discussions et réalisent le reste de façon illégale. Quel sens ont des négociations avec eux ? Je tiens à féliciter le ministre des affaires étrangères pour leur réussite dans les discussions sur le nucléaire », a-t-il dit.
Monsieur Zarif, ministre iranien des Affaires étrangères a déclaré que les conseils et la lettre du Guide suprême au Président iranien après la reconnaissance de l’accord avec les 5+1, étaient les lignes de conduite du ministère des Affaires étrangères.
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