Toshihiko Izutsu, chercheur coranique japonais

10:05 - July 21, 2018
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Toshihiko Izutsu, né le 4 mai 1941 à Tokyo, est le premier traducteur du Coran en japonais, et l’auteur d’autres livres sur des sujets coraniques. 

Les services culturels iraniens au Japon, ont diffusé l’année dernière un documentaire sur Toshihiko Izutsu, avec le concours de Mas’oud Taheri, écrivain et producteur, et du centre de coopération culturelle des ressortissants iraniens dépendant du Centre de la culture et des relations islamiques.   

Ce documentaire présente une biographie de Toshihiko Izutsu qui en avril 1931, se fit enregistrer à l'université Keiō, tout d'abord dans la faculté d'économie, puis dans la faculté de littérature anglaise. 

«توشی‌هیکو ایزوتسو»؛ فیلسوف دین و عرفان و قرآن‌پژوهی از سرزمین آفتاب


Après sa réussite à l'examen en 1934, il obtint en 1937 un poste d'assistant dans l’enseignement de la philosophie grecque et latine, et donna des cours de linguistique et de sémantique, en apprenant en même temps l’arabe. 


À 34 ans, il écrivit un livre sur le prophète de l’islam (as) et entre 1951 et 1958, travailla sur une traduction directe de l’arabe en japonais du Coran, qui devint la principale source de référence pour les chercheurs en sciences islamiques au Japon. 

«توشی‌هیکو ایزوتسو»؛ فیلسوف دین و عرفان و قرآن‌پژوهی از سرزمین آفتاب

Il publia entre 1966 et 1967, un travail de recherche sur le soufisme et le taôisme. 
En 1964, il fit connaissance avec Mahdi Mohaghegh, professeur iranien de philosophie islamique, et avec le chiisme, et fit depuis, des voyages réguliers en Iran où il devint professeur entre 1975 et 1979, au Centre de philosophie iranienne de Téhéran. 

Il enseigna aussi la philosophie à l’université de Montréal en 1975, et 10 ans à l’institut impérial de philosophie de Téhéran, dirigé par Hossein Nasr, où il enseigna en anglais, la philosophie d’Ibn Arabi, et publia des traductions en japonais, d’œuvres de Gazalli et de Mollâ Sadra, pour remettre en valeur la spiritualité des religions révélées dans une vision post moderne. 

Il repartit au Japon à l’époque de la Révolution islamique d’Iran, où il publia la majorité de ses œuvres et décéda en 1993.   
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